Samedi 1er août 98, Nantes

Marie-Charlotte rentrée de Paris (où elle prend un appartement). Ermold et moi n’osions appeler Paul, qu’on n’a guère vu ce mois-ci ; elle l’a fait. Il est venu, accompagné du sempiternel Petit-Fruit-des-Bois : c’est à cause d’elle qu’on hésitait, avec en même temps la forte envie de le voir pour le tester un peu — c’est lundi qu’il sera fixé à propos du boulot dans son entreprise de poulets réfrigérés. Je ne l’ai pas trouvé changé.

Le plus remarquable chez Petit-Fruit-des-Bois, ce n’est pas qu’elle soit inintelligente (même si elle est moins intelligente qu’elle le croit), c’est l’absolu manque de sincérité de ce qu’elle raconte.