Une journée et demie avec Joris à Méliniac, où les parents sont en vacances. Parmi les premiers jours de vraie grande chaleur de l’été ; au-delà des trente degrés. On a choisi ce moment-là pour aller voir un peu du National Corsaire, des régates où ne concourent que des Corsaires (un voilier de 5 mètres 50), organisé cette année par Jacques au Croisic et en baie de Piriac. On n’a pu voir que les bateaux à quai en fin d’étape à Kerlagadec parce qu’on était en retard. Puis entraînés par les circonstances, dîner avec les participants (on rechignait pourtant à payer le prix du repas) : c’est-à-dire surtout Nicolas, le mari récent de notre cousine Estelle, membre de l’équipage du bateau de Jacques (déçu par ses performances modestes). Mais ça a été une bonne soirée, bien arrosée, et des points positifs ajoutés à notre karma auprès de notre oncle, heureux qu’on soit de la partie même pour un petit moment : on est un peu les intellos rabat-joie, Joris et moi, je crains. Cette visite à Méliniac aura aussi été l’occasion de voir notre cousin l’Américain, complètement perdu de vue depuis qu’il est parti habiter là-bas et s’y est marié. Je n’ai pas tellement parlé avec lui ; mais son fils était très rigolo à observer : il a trois ans, et la particularité de quasi-systématiquement accoler dans ses (encore maigres) déclarations l’anglais et le français ; il a un « camion-truck », des « chaussures-shoes » et un « tractor-tracteur ».