Vendredi 23 octobre 1998, Nantes

De bons moments milleriens dans Opus Pistorum, malgré ce que m’en a dit Ermold, surtout vers la fin du livre ; quand il parle moins de cul à toutes les pages, et qu’il y a des petites notations réalistes du type de celles de ses autres livres ou quand ça vire à la farce[1] (je sais que ça n’a été écrit que pour le sexe, mais c’est lassant à la longue — d’autant que son apologie du poil à la chatte et des gros culs me dégoûte un peu).

[1] Et puis le protagoniste a des obsessions marrantes, comme celle de ne pas tacher ses draps – peut-être parce qu’il devait confier la lessive à d’autres.

 

« “Mon dieu ! braille Ann au bout d’une minute. Je vais jouir ! Vite, donnez-moi une queue à sucer pendant que je jouis…”

  Je ne suis pas assez cinglé au point de confier ma queue à une salope aussi déchaînée que Ann… Jean Jeudi doit me durer toute la vie, je refuse de prendre le moindre risque d’en perdre la moitié. Ann est assez frappée pour le dévorer tout cru. Elle essaie de l’attraper, mais je ne la laisse pas mettre ma queue dans sa bouche, si bien qu’elle appelle Ernest à la rescousse. Il arrive, bandant comme un âne, et enfourne son outil au fin fond de sa gorge pendant qu’elle roucoule et s’étrangle. Dès qu’elle a ce qu’elle désire, Ernest prend un air désespéré, comme s’il venait de commettre la gaffe de sa vie, ce qui ne l’empêche pas de l’enfiler de plus belle dans la bouche de cette garce.

  “Pour l’amour du Christ, supplie Sid, fais jouir cette salope, vite !”

  Il malaxe ses seins et les tord jusqu’à ce que ses mamelons virent au pourpre. Sid enfonce ses doigts dans le cul de Ann ; chaque fois qu’il les remue elle gueule et tente d’avaler les couilles d’Ernest. Et puis bang… bang… bang. L’un après l’autre, Sid, Ann et Ernest. »