Samedi 3 avril 1999, Nantes

De courtes nouvelles réjouissantes dans le bouquin de Kosztolány acheté il y a quelques temps. Un pessimisme acide teinté de fausse désinvolture (« La politique de l’autruche », « Monsieur Tout-feu-tout-flamme »), ou discrètement fantas(ma)tiques (« On me prend pour un autre ») ; en tout cas du niveau de ce petit chef d’œuvre qu’est « Le Traducteur kleptomane », texte digne de tous les honneurs.

 Autre chose que la pauvre Modularité de l’esprit, de Jerry Fodor, que je m’évertue à pénétrer ce matin dans le plus dense des ennuis. Les livres comme ça, il faudrait les foutre à la poubelle sans plus y jeter un regard.

Dezső Kosztolányi