2 mai 1998, Nantes

Papa : « Bonjour François. C’était simplement pour te souhaiter un bon anniversaire de la part de ton père. Je pars au travail. À bientôt. Au revoir, François ! »

Maman : « Bonjour François. Il y a vingt-huit ans, nous découvrions avec émerveillement un très très joli petit garçon. Bon anniversaire mon grand, je t’embrasse. À bientôt ! »

Madeleine : « Salut mon gros France, c’est Madeleine ! Je me doutais bien que tu serais parti fêter ça, boire un coup dans un bar ! Je t’appelais pour te souhaiter un bon anniversaire. Et puis voilà. J’espère que ça va bien. À bientôt, salut ! »

Greg : « Salut, France… c’était Greg. Je t’appelais pour te souhaiter un joyeux anniversaire. Et puis euh… c’est à peu près tout, en fait !… donc euh… bah joyeux anniversaire !… et puis à bientôt. Bye ! »

Chepe: « (voix nasillarde qui fredonne « Happy birthday » François ! Feliz compleaños. Joyeux anniversaire avec un petit peu de retard. Il est 23h11. Euh… qu’est-ce que je pourrais te dire ? ben je sais pas… Que ce soit pour très longtemps… et j’ai pas pu te rappeler avant et donc je le fais en ce moment… Bah, j’imagine que tu es en train de siroter quelques bières avec Broerec. J’ai pas pu te prévenir avant pour, voilà, pour te dire que je pouvais pas aller au cinéma. Mais, voilà, mais je pense que tu t’en… tu t’en est bien aperçu… Et mais voilà… ben… ben écoute, joyeux… c’est combien, c’est vingt-huit ? Alors là, tu es déjà tout un homme, hein ! Bon, on se rappelle un de ces quatre. France, je te souhaite une bonne fin de soirée. Allez, ciao salut. »

(en fait, ce soir-là, je n’ai trouvé qu’Ermold le chroniqueur avec qui sortir, et au final, je ne lui ai même pas dit que c’était mon anniversaire. Je ne sais pas pourquoi ; ça m’aurait gêné).