Hier en rentrant de voter au premier tour des législatives (je n’irai pas défendre les Socialistes au second tour, mais je suis content que la droite ait déjà pris une veste sévère), j’ai écrit à Clément pour lui envoyer la nouvelle de Quiroga « La méningite et son ombre », ainsi que pour fixer les détails de mon écart à Toulouse la semaine prochaine, mais en consultant les mails d’Hélène à la fac, ce que je ne fais que de façon très irrégulière, j’ai dû me rendre à l’évidence que ça n’allait pas être aussi simple que ça.
Terminé La Déchéance d’un homme, troisième livre de Dazai que je lis : celui-ci m’a déçu ; du moins ai-je mis du temps à venir à bout de ses 180 pages. Peut-être à cause de sa noirceur : elle transformait en épreuve le simple fait de tourner la page — je savais dès le début que rien n’irait en s’améliorant pour le protagoniste ; peut-être aussi à cause de la traduction, qui m’a semblé d’un style médiocre. Je crois (en comparant les travaux de ses différents traducteurs) que celui de Dazai est plutôt décousu, mais cette fois, il s’étiolait quand même trop.
Revu Blow up à la télé ; vraiment très bien. Je voulais ne m’attacher qu’au côté le plus formel, bien regarder le montage et les cadrages, mais je me suis peu à peu laissé happer par l’histoire.