Jeudi 31, pourquoi Vanessa se maquille-t-elle d’une façon si outrancière ?

Lu l’implacable Empoisonnement d’Alfred Döblin ; à l’aide de phrases brèves, tranchantes, touchant parfois presque au rapport médical, il démonte la mécanique d’un crime. L’étonnant est qu’il termine cependant par ceci : « J’ai voulu montrer les difficultés de ce cas, effacer l’impression que l’on pouvait tout ou presque tout comprendre dans une tranche de vie si dense. Nous comprenons, mais à un certain niveau. »

Soirée avec Sophie, et Joris, ce qui devient presque un classique, inattendu ; Sophie Lacroix et les frères Balogh, qui l’eut cru ? Quelques instants devant un concert de variété bretonne en plein air place du Commerce, puis à une terrasse du Bouffay en plein vent. Elle nous a raconté les histoires tristes ou drôles (et le plus souvent drôle parce que tristes ou sordides) des gens qu’elle soigne à l’internat ; une richesse sur l’humanité qu’on est bien loin de connaître en restant comme moi dans son bureau à écrire. C’est moi qui l’ai à nouveau sollicitée : j’ai en tête une idée de nouvelle avec un hôpital pour cadre.