Journée très fatigante (après avoir bu chez moi, on a fini au Pont chez Arnaud, où on ne s’est couchés qu’à six heures : l’avantage est que ce matin, lever compris, je n’ai mis qu’un quart d’heure à me rendre au travail). Ce soir je me couche avec les poules. Je viens aussi de terminer le journal de Samuel Pepys, et ne le referme qu’à regret. C’est comme s’il me fallait quitter un ami, ou un membre de ma famille. Et il est encore plus triste de songer que sa femme n’a plus maintenant que six mois à vivre, et qu’elle va mourir très jeune.