Hier, Joris nous a payé un pot pour son anniversaire au Saguaro – nous, c’est-à-dire Paul, Victoria, Broerec et moi. Puis la soirée s’est étirée, pour finir chez Victoria manger sur le coup de deux ou trois heures. Mais j’en ai assez de sortir ; c’est autre chose que je cherche — sans bien savoir quoi, puisque rester seul chez moi m’effraie. Je manque de courage (donc peut-être de motivation). Je ne m’aime pas dans ces actes répétitifs et vains du noceur invétéré ; ça ne construit rien (et encore si ça menait à baiser plus !). Maintenant, j’attends néanmoins Fred, qui doit passer pour qu’on fasse quelque chose. Je ne pouvais refuser (le voir me fait aussi plaisir). Si j’avais « autre chose » derrière, ces petites célébrations de l’amitié ne me seraient d’aucun poids. Mais ce n’est pas le cas.
Jeudi soir autrement, j’ai encore gaffé vis-à-vis de Sorin. Je suis un spécialiste de la gaffe.