Vendredi 20 mars

Joris et Bérengère, qui ont organisé demain soir une fête à Méliniac pour leur vingt-cinq ans enregistrent beaucoup de défections de dernière minute ; au lieu des cinquante personnes prévues il n’y en aura sans doute pas plus de trente ou trente cinq. Ça leur mine un peu le moral, et ça rejaillit sur le mien ; j’aurais préféré pouvoir être détendu, m’immerger dans un truc énorme, assez grand pour que les choses se passent naturellement sans qu’on ait rien à faire. Dans une fête plus petite, il faudra plus veiller à l’interconnexion des groupes entre eux, ce qui est fatigant. Parmi les absents, Sophie, à qui la gynécologue vient d’interdire tout déplacement. Pour Ermold et Marie-Charlotte, je ne sais toujours pas, et je comprends qu’ils hésitent ; mais s’ils ne viennent pas, c’est Broerec qui risque de se sentir isolé (même s’il a pour principe de ne pas trop en demander, à ce qu’il dit).