Terminé un second morceau, basé sur un sample de batterie récupéré chez Blonde Redhead. Ces deux derniers jours, je n’ai à peu près rien fait pour ma thèse. Également terminé (il aura fallu le temps !) la première version dactylographiée de mon texte sur la mort de Jünger. Quel problème que la concordance des temps lorsqu’on veut jouer de façon explicite sur une différence entre temps du récit et temps de l’histoire, à la première personne (quand le narrateur, qui sait ce qui s’est passé ensuite, doit faire comme s’il l’ignorait pour ménager un suspense). Notamment une difficulté avec les différents temps du passé, leur valeur relative d’éloignement par rapport au moment de l’énonciation — et puis ce passé simple, auquel il est parfois bien malaisé d’échapper, qui fait trop ancienne littérature, mais dont on ne se sort pas[1]. Raison pour laquelle je préfère écrire ici : des notes jetées à la volée qui gardent une bien plus immédiate fraîcheur (par endroit ; je suis aussi moins regardant, je ne cherche pas à produire un objet sans défauts).
[1] Surtout à la première personne, qui passe assez mal ; c’est nettement moins un problème à la troisième.