Vu Rebels of the Neon God de Tsai Ming-liang en fin d’après-midi au Katorza ; seul, n’ayant trouvé aucun partenaire. Paul, évidemment, était injoignable (en plus il est avec Petit-Fruict-des-Bois) ; Ermold, lui, serait bien venu, mais il était enfermé à faire du Média 100, un projet ultra-secret et « vraiment ultime » comme d’habitude (je l’ai ensuite appris au café où il n’a quand même pas pu s’empêcher de venir : un montage avec Sorin et le Minotaure). Bon film, sans être extraordinaire ; quelques jeunes qui glandouillent, un récit lacunaire — l’ordinaire du film taïwanais. Le meilleur est le titre, qui aurait pu laisser augurer plus impressionnant.
En sortant, je suis passé chez Marie-Charlotte, qui gardait pour la journée sa petite nièce, puis j’ai passé des coups de fils pour le weekend à Brest depuis une cabine place Royale. Arnaud ne viendra pas, ni Joris, ce qui me déçoit ; mais c’était à prévoir, il revient juste de Paris, où il a montré le second volet de sn film à un petit festival underground aux Beaux-Arts, il est dans « un trip assez rock », et n’a pas envie d’en descendre tout de suite. Ce qui est bien, c’est qu’il semble dans une spirale ascendante, qui devrait lui donner encore plus l’énergie de se donner au cinéma et de se libérer des contraintes de sérieux qui nous entravent si souvent (comme Père et Paul dans ce qu’ils font). Je l’envie.
Pour le reste, une fin de soirée moins calamiteuse que ne le laissait prévoir le début un peu chaotique.