À Rennes. Je comptais rencontrer mon directeur pour enfin lui parler de l’avancement (bien faible) de mes travaux : il n’était pas là. J’ai demandé en revanche conseil à J.-Y. Urien, un autre des profs, mais glossologue. Il a déclenché en moi des abîmes de perplexité, me conseillant vivement un tas de livres, selon lui essentiels, dont je n’avais jamais entendu parler. Serais-je si à côté de la plaque que ça ? En tout cas, la tâche qui m’attend est de plus en plus rude. Je n’ai jamais caché que l’avenir universitaire n’était pour moi qu’un moyen, mais je n’imaginais pas les efforts à faire pour avoir une chance de le connaître…
Ensuite au bar du TNB avec Joris et Sylvette. Rentré à Nantes, je suis passé au Saguaro voir s’il y avait des gens : que des inconnus. Que peuvent bien faire tous mes amis noctambules ? Ou est-ce que je n’ai pas (tant que ça) d’amis ?