Mardi 26 mai 1998, à Nantes

Quatre heures au téléphone avec Sonia ce soir (mon record, qui devrait être difficile à battre). On aurait pu se voir, mais je ne savais pas que ça durerait aussi longtemps, ça s’est fait de façon toute naturelle, et puis j’ai un peu de mal à la voir comme vous savez, à cause de l’ambiguïté. Grande franchise, puisqu’on a même fini par aborder longuement notre travail commun, chose que je ne fais vraiment pas volontiers ; beaucoup discuté également de nos rapports précédents, et de moi (un de mes sujets de prédilection) ; elle a été très clairvoyance. Ça valait bien plusieurs séances avec mon psy.