Le temps ne file pas du tout à une allure qui me convient.
Hier, allé voir chez Broerec la seconde mi-temps de France-Afrique du Sud (victoire 3-0 convaincante), avec les hourras des gens dans les rues du Bouffay qui nous parvenaient depuis la fenêtre ouverte, puis au concert du groupe de jazz d’Arnaud sur la grande scène installée cours Saint-Pierre pour la Coupe du monde : le contrebassiste était violoniste cette fois — bon violoniste, avec un jeu sobre et émouvant. La sauce avait parfois du mal à prendre, en particulier dans la distribution de certains solos, et Arnaud est demeuré très en retrait (selon Fred, rencontré dans la foule, c’est parce que les autres ont l’habitude de jouer en quartette par ailleurs, et qu’ils ont un peu phagocyté le groupe ce soir ; Arnaud n’en était pas très content).
Raté Chepe, que je ne pourrai sans doute pas revoir avant les quelques jours qu’il passera ici avant ses vacances en Colombie, puisqu’il repart à Huesca dès dimanche matin, à cause d’une affaire de famille. Mais rencontré Baptiste : que j’aimerais voir plus souvent, ne serait-ce que parce qu’il serait un moyen d’approcher Audrey. Fin de soirée qui a un peu périclité, l’animation dans les rues étant loin d’être aussi phénoménale qu’on aurait pu l’espérer ; seuls des groupes de supporters espagnols enveloppés dans le drapeau braillaient ça et là dans les rues. Un peu trop de présence policière aussi.