Dimanche à classer des papiers, activité typique d’un début de vacances d’été. Hier, déménagement d’Arnaud et Sophie dans leur nouvelle maison, à côté des fermes fruitières au Pont. Du vieux refait à neuf, spacieux et pas mal du tout, une grande maison campagnarde tout en long, une ancienne ferme, plus ou moins une longère, quoi, coupée en parties pour faire plusieurs logements, comme c’est souvent le cas maintenant (Joris et moi arrivés plus d’une heure en retard). Le soir, tourné l’idée de petit film que j’avais en tête pour porter à Clément et Hélène : jouer des scènes de leur mariage, comme si on y était — un truc minimaliste et improvisé dans la maison, avec la caméra béta de Père, et où sur chaque prise on a fini par chanter l’hymne des supporters en ville vendredi soir, « On est en demie, on est en demie, on est on est on est en demie ! » Un joyeux bordel, mais insuffisant pour venir à bout du sommeil de nos trois bouts de chou, Maël, Léandre et Leo(nid). Hugues était là : première fois que je le voyais depuis presque un an ; Xavier, revenu de Seattle où il était à un congrès, est de plus en plus gros : c’est inquiétant (ça lui a été fait remarquer), et ça doit l’embêter. En début de soirée, Fred et Adeline ont eu chez eux une engueulade (dont on n’a rien su), et Fred n’est arrivé que très tard. Parlé avec Paul de sa recherche d’emploi. Son point de vue est plus sensé que j’avais fini par l’imaginer, même si je continue à penser qu’il a tort de faire les choix qu’il fait (mais parce que je le voudrais comme moi, comme Ermold : ce n’est tout simplement pas possible).