L’Homme de chevet d’Éric Holder, un roman intimiste et allusif, une vague de la littérature française d’aujourd’hui. Je l’ai lu sans réussir à vraiment y entrer, quand c’est un livre qui se lit d’une traite (il est bref qui plus est). Je ne tiens pas à dire par là que je l’ai trouvé mauvais ; je sais même que je continuerai d’y penser, qu’il va travailler en moi.
Soirée au Saguaro avec Chepe, qui m’a pour la première fois parlé de sa vie sentimentale sans trop de détours. Nous n’évoquions jusque là jamais notre intimité, mais là, on a finit par s’échanger des prénoms au-dessus des verres (pour moi des verres de Perrier ; j’essaie une semaine sans alcool, pour voir ce que ça fait). Il n’empêche que je continue d’avoir une certaine difficulté à saisir sa pensée dans des propos qui m’apparaissent parfois contradictoires — même si je crois comprendre que nous sommes à peu près de la même trempe sur ces questions.
Grand brouillard, dont l’humidité m’a surpris. Jusqu’à mes sourcils étaient constellés de perles de brume au bout du chemin du retour.