Ah ! je voudrais bien embarquer
Soirée au café où
j’avais pris rendez-vous avec
les discussions de haute volée :
et qui ont bien lieu
(la vérité de l’interprétation,
s’enflammer sur comment jouer Rameau
comme si j’y connaissais quelque chose)
Joris, Mathix et moi, très en verve contre Loïc obstiné
— la malheureuse Coline n’y comprenant rien.
Quand ensuite,
ils furent repartis, je me trouvai inondé
des sottises à la file de quelques
autres associés en beuveries
(que j’aurais mieux aimé ne pas trouver là ce soir
— mais c’est ainsi : certains, personne
avec qui boire un verre, et d’autres,
il y a pléthore : même
un message de Nonos une fois rentré, chose bien rare)
Là je ne m’y suis guère amusé,
j’étais
soudain
un
étranger
de
bas étage
et presque gêné même.
Puis à deux heures encore,
se battre pour ne pas aller
au Shaka contre leurs
vents et marées de
protestations perfidement calculées :
qu’il faut enfin savoir ne pas écouter.
Jamais rien n’est conforme
à mes attentes.