Logique imparable des bombardements occidentaux sur la Serbie : on détruit à tout va, là des ponts sur le Danube, là une des plus grandes raffineries de pétrole du pays ou un aéroport. Il faudra bien les reconstruire, une fois l’affaire terminée. Une belle affaire pour Bouygues et compagnie. Et il serait bien étonnant que nos pays financent : après tout, c’est de la faute de Milosevic, auront-ils beau jeu de clamer. Ou bien sous forme de prêts, qui ne viendront qu’alourdir une dette certainement déjà monumentale. Comme quoi l’argent va toujours à l’argent. Alphonse Allais déjà en son temps n’en faisait pas mystère : il faut prendre l’argent où il est : dans la poche des pauvres.