Samedi soir chez Arnaud et Sophie, donc pour dîner, avec comme prétexte la venue de Xavier et Claire. Soirée où l’on ne s’est pas dit grand-chose, comme nous l’avons constaté Greg et moi lorsqu’il m’a ramené chez les parents à la fin. Mais pas pour autant désagréable. Comme d’habitude, j’y ai beaucoup bu.
Ce soir, avec Chepe au Katorza voir le dernier film d’Arturo Ripstein, Pas de lettre pour le colonel, film chiant qui vire à l’académisme « Amérique latine » et au pathos sans retenue malgré quelques bonnes scènes (dont une dans un café, filmée magistralement : c’est déjà ça). On a qui plus est trop l’impression que les personnages se déplacent dans une maison qui n’est qu’un décor de théâtre. Jeu sur le vide peut-être, mais c’est assez bizarre l’impression globale qui s’en dégage. C’est une adaptation du roman de Garcia Marquez, et sent un peu l’adaptation de grande œuvre. Puis quelques bières avant de rentrer, parlant de Nantes, que Chepe juge petite et chiante. Je ne suis pas de son avis. Depuis, je suis malade, je ne me sens vraiment pas bien. J’ai envie de vomir, comme si j’avais avalé un litre d’huile.
Chepe m’a reparlé du plan qu’il veut proposer à Joris pour l’année prochaine, et que moi, derrière son dos, j’ai conseillé à ce dernier de refuser : qu’il change d’appart et en prenne un plus grand, avec une participation de Chepe au loyer, de façon à ce que celui-ci puisse venir de temps en temps, dans son plan de truandage de la fac. On a parlé à demi-mots d’autres solutions, comme celle que Joris ou moi lui servions d’adresse postale et de préposé au téléphone, et que nous l’hébergions à tour de rôle (de même que d’autres de ses copains) lorsqu’il viendra passer quelques jours.