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nnnbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvv de temps en temps il faut bien nettoyer son clavier, surtout lorsque l’on n’a pas envie de grand-chose : je n’aurai rien fait de la journée (encore une fois). Je me suis levé à midi. Malgré la fenêtre grande ouverte qui ne filtrait rien des agressions sourdes et aigues d’un marteau-compresseur sur le trottoir en bas, j’ai dormi à peu près comme un loir. Rien à manger, puisque je vide mon réfrigérateur, j’ai composé maigrement avec ce qui restait à droite-à gauche. Hier, soirée avec Ermold après qu’il a eu récupéré son chat, jusque tard ; il m’a parlé de son voyage à Londres, et, surtout, des problèmes avec Marie-Charlotte, sur lesquels on était déjà longuement resté à La Rochelle (elle l’avait appelé au beau milieu de notre repas, avait gueulé lorsqu’il avait voulu la laisser pour qu’on dîne tranquille, et n’avait ensuite cessé de rappeler compulsivement sur son portable. Un peu comme d’habitude, en vérité) : ça sent le sapin, cette histoire. Je ne vais pas dessiner d’Ermold un portrait angélique, mais elle lui mène la vie difficile. Elle n’est pas très heureuse ; mais surtout, elle a un besoin d’exister qui confine au pathologique. Et pour faire un peu de psychanalyse à cinq francs, les problèmes avec ses parents dans son enfance semblent une bonne hypothèse d’explication ; je me rappelle un soir de l’an dernier où elle nous avait raconté, l’inconscient au bord des lèvres sans qu’elle s’en rende compte, jusque dans le ton tendre et dépité de sa voix éraillée, comment personne ne venait lui lire d’histoires au lit lorsqu’elle était petite, comment il fallait qu’elle décide seule de se coucher, parce qu’il n’y avait personne pour l’en enjoindre, comment, du fond de sa chambre immense, elle entendait tout des cris et des engueulades perpétuelles à l’autre bout de l’appartement.