Journée commencée par un réveil involontaire à cinq heures du matin. J’avais oublié de remettre à l’heure le petit réveil de poche de ma chambre au Pont en le remontant ; et il a fallu ¾ h pour m’en rendre compte, une fois douché, habillé : au moment où j’allais mettre de l’eau à chauffer pour un café. J’ai préféré me recoucher, ne serait-ce que pour quarante minutes. Bonne journée pourtant, mes cours se sont bien passés. Brouillard à couper au couteau sur la route, parfois givrant. Et grand froid toute la journée. À Guérande le midi, alors que je prenais un café (un double, toujours dans le même café, et souvent à la même place : je suis infesté de ces petites habitudes), je vois entrer Mathieu. Nouvel accroc à l’ordre des choses. Ce soir, près de trois heures au téléphone avec Ermold, un record. Tout évoqué, des conneries diverses et variées qu’on pourrait faire pour VidéOzone, à Marie-Charlotte (qu’il a quittée peu avant Noël, mais avec qui il continue à être en rapports), puis à la situation périlleuse de Broerec vis-à-vis de la pauvre — car confiante — Céleste. Lui et moi avons de drôles de relations.