Parlons d’autre chose, puisqu’il le faut bien…
Hier, passant à Tacoma, je suis tombé sur une compilation des Wolfhounds, un groupe de la seconde moitié des années 80 passé à la trappe, mais qui bénéficiait à l’époque d’une certaine réputation (pour ma part, je n’avais jamais réussi à en entendre un seul morceau) ; c’était le premier groupe de Dave Callahan, qui a ensuite formé Moonshake, truc assez bizarre, dérangeant, aux frontières du rock et de la musique industrielle ou « cabaret » peut-être ; les Wolfhounds, déjà, c’est plutôt de la musique énervée, colérique ; un lyrisme très britannique, mais constamment sous-tendu par un désordre qui annonce ce qui va pas mal dominer la fin de la décennie[1], comme une sorte de compromis entre les Smiths et les Pixies. Lost but happy, comme ils disent…
[1] Et on y sent le bordel bien plus constitutif que chez, par exemple, That Petrol Emotion, autre excellent groupe de l’époque, auquel les Wolfhounds font penser par moments.
Selon Coline, Sarah veut se remettre avec Adalard, et n’a tout simplement pas osé me le dire, hier soir au téléphone. Ermold l’aurait même vue chez Adalard, passant par hasard, dans le courant de la semaine dernière. Ce qui s’est passé à l’anniversaire de Clément, même si je lui plais, c’est d’abord parce qu’elle avait trop bu. J’arrête les filles. J’en ai marre. Pour l’heure, ne restait plus qu’à boire comme un trou au Saguaro où nous étions ; et ça sans aucune joie. Je me fais mener par le bout du nez.