Où fuir ?
Robert Guédiguian : « J’ai voulu réenchanter le monde. » Il m’a fallu trois bières et un demi paquet de clopes au réveil pour amorcer quelque chose dans ce sens ; mais je dois moi aussi le faire. J’attends le bonheur comme quelque chose d’extérieur (parce que je ne suis pas du tout heureux — quand je lis dans les sondages que 90% des gens de mon âge le sont, je me demande avec désespoir comment ils font) ; c’est à moi de faire en sorte qu’il soit. Je le sais. Mais qu’est-ce que c’est difficile.