Mercredi 29 octobre 1997

Jour de grand froid, agréable — j’en ai même eu envie de courir. Las de n’avoir vu personne, j’ai voulu sortir. Mais je n’ai trouvé que des répondeurs. Tant pis, je suis quand même allé dans le Bouffay comptant y tomber sur des comparses. Personne encore ; pas non plus de Sarah, à nouveau désirée. Passé chez Joris, qui lui était à son appartement, et n’avait que du thé à m’offrir. Parlé de la difficulté qu’on a à se concentrer, à être efficace ; elle atteint parfois des stades vraiment graves. Lui est pour le moment sur le scénario de son prochain film, qu’il a pu faire passer comme sujet de maîtrise ; un lent processus de construction, qui comprend parfois des périodes d’arrêt total (mais comme je l’envie de pouvoir ne se consacrer qu’à ça !).