J’ai remisé la télé dans ma chambre ce matin pour ne plus autant la regarder (et même plus du tout) : je m’ennuie donc un peu ce soir, n’ayant vu personne de la journée. J’ai écrit une courte lettre à Clément et Hélène pour leur envoyer un exemplaire de ma nouvelle La Pissouse, avant que ce ne soit vraiment trop périmé, mais je n’ai trouvé personne pour sortir : que d’inhospitaliers répondeurs. Victoria et Paul sont pourtant revenus de leur descente à Paris et Lille pour vidéOzone[1] ; peut-être sont-ils encore en compagnie de Marie-Charlotte et d’Ermold. Mais y penser me donne des sueurs froides, tant je peine à assumer mes propos de samedi — d’autant qu’à Paris ils ont probablement vu le vieux copain mythique sur le dos de qui Radulphe et moi cassions du sucre (comme justement mythique) sans le nommer. C’est de la maladie mentale ; mais je ne vais pas faire semblant de n’en avoir rien à faire si ce n’est pas vrai. Si c’est cela qui me travaille, c’est de cela qu’il faut parler.
[1] L’association d’art vidéo crée par Marie-Charlotte l’an dernier, qui marche déjà pas mal. Victoria et Paul y sont tous les deux (pour combien de temps encore, à voir).