Ce soir je cherchais des documents sur la période de l’Occupation pour une éventuelle histoire que m’a inspirée une anecdote de Marie-Charlotte à propos d’une de ses copines. Une période qui m’a toujours intéressé, mais que je ne connais pas bien s’il s’agit d’être précis – comme beaucoup je pense, quoiqu’elle soit toujours une des trames de l’époque (le procès actuel de Papon en témoigne). Mais je ne possède pas grand-chose sur le sujet. Je n’ai que de rares bouquins, et je me suis rabattu sur l’un d’eux : le journal de Jünger. Je l’ai lu plus d’une heure sans lever la tête. Je ne m’explique pas la fascination que déclenche ce livre chez moi ; c’est au-delà du simple intérêt, ou de la simple curiosité.