Passé à la fac, où j’ai envoyé un mail à la demoiselle-de-porcelaine (je tarde en revanche à terminer ma lettre à Clément et Hélène. C’est vraiment la méthode contemporaine, on se voit à fond pendant un moment, puis pas de nouvelles un mois ou plus ; on est trop lent pour écrire, trop pusillanimes pour téléphoner). Le Minomotaure s’affairait sur un iMac qu’il venait de recevoir, le dernier né d’Apple, censé relancer la marque auprès du grand public ; une machine au design futuriste, dont il avait l’air très content. J’en touche un mot parce que les ordinateurs sont un de nos sujets de conversation de plus en plus fréquents (il y a une certaine distorsion entre ma vie et ce que je raconte ici, qu’on peut oublier à la lecture). Il y a les supporters de Mac, dont je suis de facto sans y connaître grand-chose parce que j’ai commencé avec ça, et ceux de « PC », soit les autres marques, qui fonctionnent grâce à Microsoft. Il y a aussi la rapide dévalorisation monétaire du matériel. J’imagine que ça n’aura pas changé quand on lira ces lignes ; pour le prix où j’ai acheté le mien il y a un an et demi (un Power Mac 4400 à 160 Mhz, avec 32 Mo de mémoire vive et 1,2 Go de disque dur[1]), un peu plus de 10 000 F, on a aujourd’hui une machine deux ou trois fois plus puissante. Enfin, mis à part que mon dur est vraiment trop petit, je suis tout à fait content de ce que j’ai pour ce que j’ai à en faire.

Un message de Chepe, qui est donc revenu parmi nous. Tout à fait heureux de l’entendre. Sa manière, un brin ironique, de parler est reconnaissable entre toutes.

Il y a neuf ans (un samedi soir cette année-là), je sortais avec Stéphanie. Autant dire que ceci est désormais rejeté dans un passé lointain, avec lequel l’aujourd’hui n’a plus guère de connexions.

[1] Au moment où je reprends ces notes (fin 2022), je le fais sur un MacBook Pro (un portable) déjà très vieux – le modèle date de fin 2011, mais je l’ai acheté en 2014 il me semble (je n’ai jamais tellement été à la page). Son processeur tourne à 2,4 GHz, il a 4 Go de mémoire vive et un disque dur de 500 Go (assez plein). Je l’aime bien, même s’il commence à faire son âge et qu’il n’a pas toujours été très bien traité – en revanche, ça reste avant tout un ordinateur de bureau, peu baladé.