Dimanche 10 janvier 1999, Nantes

Déjeuner chez les parents au Pont.

Madeleine part demain.

Je lui prête ma télé, et quelques livres.

Passé un moment voir Arnaud et Sophie avec Joris.

Ce soir, fatigué. Des flocons de neige sont tombés en abondance ; pendant cinq minutes.

Il faudrait travailler, au moins cette nouvelle sur l’erreur, pour un concours à la fac ; mais je n’ai pas l’énergie.

Et mes idées sont si maigres.

(pourtant dans la semaine

le coup de fil inattendu

d’Audrey de Toulouse :

elle voulait des renseignements pour y participer

elle aussi — renseignements

que je n’avais pas. Dire

qu’il a fallu qu’elle demande

si je me souvenais d’elle,

pour commencer)