Lundi 2 août 1999

Retour de l’anniversaire de mariage des parents à Méliniac, qui n’a pas été aussi pénible que je le craignais ; parfois même, cela a été émouvant. Même si la plupart de leurs amis intéressants n’étaient pas là, ceux qui restaient ne les ont pas fait trop manquer (et il y avait déjà soixante personnes). Pas mal discuté avec le jovial Pierre Mermaz, que j’apprécie, quoi qu’il soit à l’opposé de moi, et qui est bavard comme une pie (ce qu’on n’attendrait pas forcément de cet ingénieur chez EDF bien conservateur), ainsi qu’avec Jean-Claude et Marité Laborde, les amis de Javerlhac, que je n’avais pas vus depuis bien plus de quinze ans sans doute — Jean-Claude, notamment, est assez grand : sacrée personnalité. Et puis ce que nous avions prévu, Joris, Mady et moi, m’a occupé suffisamment pour faire la jointure sur ce qui aurait été autrement des sacrés temps morts. En revanche, les différents groupes, comme d’habitude, ne se sont pas toujours bien mélangés — et la famille du frère de Papa faisait plutôt bande à part ; c’était un peu gênant en soi à mes yeux — mais ce ne sont pas des gens avec qui j’ai beaucoup d’atomes crochus.

Le samedi après-midi, après que Joris et moi soyons arrivés, comme il n’y avait plus grand-chose à faire, j’ai repris la voiture et poussé jusqu’à Saint-Lyphard voir si Ermold n’était pas là : une vraie jungle, le jardin, il n’avait pas menti. Il n’y était pas. Mais on s’est trouvé ensuite, au petit bar miteux qui borde la plage près de chez nous, où je l’ai rejoint en compagnie de Joris, puis tous les deux à Piriac, pour boire quelques verres.