Mardi 3 août, Nantes

Apéritif prolongé chez Coline et Loïc — mais Loïc n’était pas là, ayant été invité à dîner chez l’ancienne copine (et chanteuse) de Katerine, avec qui il joue un peu depuis quelques temps : il est très in, maintenant, le Loïc ; de plus en plus introduit partout. Ce qui n’est pas le cas de Coline, que certains ne prennent pas la peine de saluer pour peu qu’elle ne soit pas avec lui, comme elle l’a raconté avec dépit. Étaient là Joris et Stéphanie, ainsi que Philippe, et Sylvain est passé en fin de soirée. Il vient de se faire larguer par sa copine, mais elle l’a tellement humilié hier soir lorsqu’il est allé la voir, qu’il en a été comme immunisé contre elle et contre le chagrin tout à la fois — c’est du moins ce qu’il a prétendu. Pas mal discuté de l’album que Loïc termine d’enregistrer ces jours-ci ; ceux qui en ont entendu des bribes[1] ne semblent pas pleinement convaincus. Mais on attend quand même ce disque avec impatience.

C’est la première fois que je venais dans le nouvel appartement où ils ont aménagé début juillet, rue Kervégan — donc très près de l’appartement qu’avait Coline auparavant, puisque celui-ci était situé allée de Turenne, sur le côté sud de l’Ile Feydeau. Un deux pièces agréable, clair, dont les fenêtres donnent sur les toits et les belles corniches des anciens hôtels particuliers.

[1] Il est toujours aussi secret avec ça (ce qui peut se comprendre — notamment parce qu’il ne veut pas être influencé par d’éventuels commentaires, il tient absolument à être le seul maître à bord) ; mais ça pousse un peu loin, puisqu’aux intervenants comme Philippe (qui n’a que très peu joué d’ailleurs : c’est Loïc qui se charge de la quasi-totalité des violons) ou Coline, il ne fait écouter que la partie sur laquelle ils doivent jouer : jamais le morceau en entier. Ça me semble assez con.