Levé midi, alourdi par l’alcool bu hier en trop grande quantité, et passé la moitié de la journée à graver des disques promo pour Matt. En fin de journée, réunion de notre « collectif » — pas persuadé que ça va donner grand-chose (et en tout cas, il ne me passionne pas) ; puis à nouveau sorti boire jusqu’à deux heures, une sale manie : mais Broerec part vendredi matin à Séville dans sa famille. La conversation a principalement roulé sur les filles et le sexe — sujets sur lesquels je n’ai pourtant pas grand-chose à dire. En rentrant, j’ai réveillé Joris qui s’était couché tôt (il part demain passer l’écrit du concours de la Femis) ; et un message de Florence pour annoncer qu’elle part deux jours à Paris pour des entretiens, que si j’appelais chez elle pendant ce temps, je tomberais sur le père de sa fille et qu’elle préfère me prévenir, qu’il part bientôt en vacances avec Anna (« On part chacun de notre côté »…), qu’elle me rappellera à son retour. J’abandonne toute tentative d’analyse. Je vais lire un peu des aventures d’Artur Corvelo dans Eça de Queiros avant de dormir – aventures guère loin des nôtres, mêmes désirs, même pusillanimité, mêmes désillusions.