Mardi 11 avril 2000, Nantes

Journée à Saint-Nazaire où je n’ai quasiment rien foutu ; puis, à peine rentré, reparti avec Ermold à un concert de musique contemporaine + danse à Orvault. Terminé à l’Atomixeur à descendre force margaritas en revenant sur nos thèmes favoris (nos inconscients respectifs — des histoires de père et de castration — et les lapsus qu’ils nous font commettre[1], l’incroyable liberté de Jacques Viot) ; pour la première fois je lui ai parlé du fait qu’il était mon double noir.

[1] Enfin à ce jeu-là, Ermold est nettement plus fort que moi. Moi je n’arrive simplement pas à me dégager des ornières dans lesquelles me jette l’inconscient : c’est différent.