Lundi 7 février 2000, Nantes

Levé à huit heures et demie, et rentré chez moi en emmenant la petite Anna à l’école (Florence, « un peu souffrante », est restée au lit). Je devais travailler, mais je n’y ai pas coupé, j’ai en fait redormi jusqu’à midi. Travaillé quand même dans l’après-midi (sur le rôle joué par l’incorporation du sujet dans l’apprentissage de l’enfant– qu’il faudrait mieux appeler imprégnation ; plusieurs interruptions, pour appeler Laure qui m’avait laissé un message il y a quelques jours[1], ou pour parler avec Florence. Au Pont, où j’ai écrit à Chepe avant de me coucher. Terminé Soleil couchant de Dazai. J’ai commencé par le trouver sans consistance, surtout par rapport au chef d’œuvre que sont les Cent vues du Mont Fuji ; mais son charme délétère a fini par agir.

[1] Je lui ai parlé de ma faible croyance en l’amour, et nous avons convenu de nous voir bientôt.