Samedi 12 février 2000, Au Pont

Réveillé à midi par un appel de Florence, avec un casque à boulons total. Dans un semi-coma tremblotant presque toute la journée ensuite (cet état réveillé lorsqu’en début de soirée j’ai pris un whisky chez moi avec Joris et Philippe). Fait quelques cartons, et même réussi à travailler. Avec Maman et Madeleine (rentrée pour le week-end parce qu’elle intervient lundi à Rennes dans son ancienne école), fait un tour de caisses jusqu’à mon nouvel appartement, pour le lui montrer : il s’avère que deux de ses copains y habitaient lorsqu’elle était en prépa. Le monde est décidément petit. Elle le trouve bien, quoi que peu lumineux[1]. Puis à la Camif pour acheter des meubles : elle se décide finalement pour une banquette futon, que les parents lui offrent pour son anniversaire ; je prends, moi, un sommier, un matelas, un grand bureau, et une bibliothèque (le tout me coûtant près de 6000 F. Mais c’est que je n’ai jamais vraiment eu de meubles à moi).

Dîner chez D. (enfin chez sa mère) au Pont ce soir, avec Adeline et Fred, Arnaud et Sophie ; ni Joris ni moi n’avions vraiment envie d’y aller, mais finalement une très bonne soirée, amicale et détendue (discuté longuement de l’école, contre laquelle nous avons presque tous des griefs — Arnaud ayant une position bien à lui, comme souvent). Très peu fumé de toute la journée — en partie à cause d’hier.

[1] C’est un fait, surtout en comparaison de celui que j’occupe actuellement, avec ses trois grandes fenêtres qui donnent au sud sud-ouest sans aucun vis-à-vis.