D’abord, matinée à détacher la moquette, encore pleine de vin et de traces de pied, et le sol en lino de la cuisine (il a fallu que j’attende aujourd’hui, que Decré soit ouvert, pour aller acheter des produits). Le résultat est encore loin d’être extraordinaire — et en plus, je n’ai pas d’aspirateur. Pas en forme, comme Florence, qui a en conséquence décommandé le déjeuner qu’on devait prendre ensemble.
Quelques tours de voiture avec Joris pour rapporter du matériel à Lebras ; Nadège et Valérie commençaient leur installation, secondées par Jean-Phi. Un des crétins des Beaux-Arts, qui nous avait assuré qu’il serait venu repeindre dès dix heures le sol sur lequel nous avions prévu d’installer le studio (pour son boulot, il avait tracé des sortes de lignes vert sapin sur une dizaine de mètres carrés) s’y mettait juste (à quatre heures…), et avec de la glycéro encore, peinture qui met des heures à sécher, au lieu de l’acrylique annoncée hier soir ; on le vire, en lui disant qu’on préfère encore le faire nous-mêmes plus tard : il n’en avait donc vraiment rien à foutre. Comme de toute façon, peindre le sol de la galerie, sachant qu’il n’aurait pas moyen de retrouver la teinte originelle ensuite, ni ceux de se payer une véritable peinture pour sol, relevait de la désinvolture vis-à-vis de la mairie qui prête le lieu.
Rentré préparer en quatrième vitesse un cours pour l’IUT (je reprends en fait tel quel un cours sur la presse fait à La Roche-sur-Yon il y a trois ans), puis retour sur le tournage. Et là, très bonne soirée, prolongée jusqu’à minuit et demie. Nombreuses félicitations (les Mathieu(x), Loïc, Marko) pour la réussite de ma crémaillère. Les scènes se sont enchaînées sans trop de mal les unes après les autres, personnages qui fument, scènes de groupe, scènes d’amour entre Math et Jenny (qui nous a ensuite fait une hilarante démonstration de présentatrice de slide show), jusqu’aux scènes de bagarres avec Ermold et Broerec, avec coup de feu, très bien gérées par Joris. En vitesse au Pont pour dormir.