Mercredi 8 mars 2000, Nantes

Difficile lever vers dix heures, mais je ne suis parti de chez Florence que vers onze. Fin de matinée à relire mon travail de la nuit dernière, puis à compléter mes recherches sur ce putain d’appareil Kirlian. Dormi entre quinze et dix-huit heures, alors que dehors, il faisait très beau. Mes bonnes résolutions de thèse ne réussiront donc sans doute même pas à prendre forme dans la réalité ne serait-ce qu’une seule journée.

Florence, après être venue ici pour que je lui montre comment marche internet (opération absolument inutile), voulait qu’on aille acheter des sushi à emporter ; comme je n’avais pas très envie de manger du poisson cru, je l’ai invitée au restaurant – mauvais calcul financier. Ensuite chez elle. Fait l’amour avec (pour moi) un peu de difficulté, écouté un disque de Bix Beiderbecke, et au lit tôt – aucune difficulté à m’endormir malgré la sieste de l’après-midi. Je suis sur la mauvaise pente de l’abandon aux puissances de la nuit.