Toute la journée (alors que Florence dormait encore, puis dans l’après-midi) sur internet pour finir le tour des sites sur l’électrophotographie. C’était chiant, et j’ai trouvé peu de choses. Internet est tout de même une vraie plaie encore (peut-être cela s’améliorera-t-il dans le futur), même si on peut potentiellement y trouver pas mal de choses, c’est vrai — et aussi pour cette raison. Résultat, je ne vais pas me mettre au travail avant cinq heures et demie, sachant que je vais au vernissage de Nadège et Valérie à sept heures.
Mal travaillé d’ailleurs : tapé une ou deux pages de mon début de chapitre, mais ce que j’y avais écrit ne m’a pas semblé bien pertinent (parfois, je ne suis même pas parvenu à me rappeler ce que j’avais voulu dire) — tant pis, je n’ai plus le temps de tout revoir. Puis vernissage. Expo intéressante, en particulier de magnifiques photos de Valérie – d’autres choses m’ont paru trop esthétisantes. Beaucoup de gens, entre lesquels j’ai navigué sans avoir de vraie conversation avec aucun (Marko, Fabien, son ancien compère de Bad Wound, sa copine – qui m’a intimidé[1] –, un homonyme de leurs amis, Mathieu et Karim, etc.). J’ai également été ridicule : j’avais dit à Florence que je rentrais travailler ensuite, mais je me suis laissé convaincre par Broerec d’aller boire un verre rapide, et de rentrer peu après onze heures — ce qu’on a fait ; et j’ai dû louvoyer comme un con pour qu’elle ne le sache pas. Voilà donc que je reporte sur elle mon inéluctable culpabilité. C’est ce que m’a dit clairement René Bergère, rencontré à l’Atomixeur (pas dans un jour positif, par ailleurs ; d’une manière générale, on sent qu’il a l’impression – malgré sa fierté personnelle – d’être un loser). Travaillé néanmoins ; puis chez elle vers deux heures.
[1] Peut-être parce qu’elle m’a parlé de ma thèse et que je me sens acculé chaque fois que c’est le cas. Mais cette incapacité à aller vers les gens (souvent les filles) me fait peur — celle de ne pouvoir m’en débarrasser.