Jetées les entrailles
à bout de champs clos
auprès d’une main de chair
qui brouille encore les buissons lacés
d’invoir à mes yeux
J’ai ramassé un de tes cheveux noirs,
je l’ai placé dans une enveloppe,
mise sur la commode pour ne pas la perdre
La vue me tombe
tirée par l’âcre brouillard
d’un matin de sans-grade
vidé de sève
qui n’était d’ailleurs même plus vivifiante
Retrouver une armure
trop rouillée des larmes versées
pour espérer pouvoir
y entrer
que contiendrait-elle
d’autre
qu’amas de matières éviscérées
pleines, déjà, d’une sourde gangrène
dont elle serait dont elle n’est
que
le tombeau
toujours recommencé ?