Je me réveille tard. À la radio, le journal dit que le prologue du Tour de France a lieu aujourd’hui, et que les premiers bouchons des départs en vacances se produisent. Nous sommes donc en été. Je n’ai rien vu venir.
Soir à La Baule avec Ermold et Radulphe, pour assister à une séance d’un festival de vidéo sans aucun intérêt, mais le cocktail était très bien (et il n’y avait presque personne). Terminé dans un bar à Piriac trop plein de jeunes qui ne nous ont pas plu. Atmosphère désenchantée.
Pas vraiment de nouvelles de Florence depuis longtemps. Échangé des messages brefs sur répondeur, sans qu’elle cherche à me rappeler. Elle m’apprend que sa candidature de bibliothécaire a été rejetée (ce qui est tout de même une nouvelle qui a déjà une semaine), qu’elle revient la semaine prochaine, mais elle ne dit pas vraiment que ce serait bien qu’on se voie, et elle dit aussi qu’elle ne cesse de sortir avec des gens de son boulot et que c’est super, qu’elle en a même « des dizaines de cassettes vidéo en retard » : bref, pas besoin d’expliquer plus. De toute façon, quelle partie de moi pouvait bien croire quoi ? Mais comme parfois tout est lié, de nouveaux appels de Sonia, qui souhaiterait qu’on se voie dans les jours à venir… Désagréable impression de revenir en arrière, de m’enfoncer dans les profondeurs. Je n’ai pas donné de réponse. Et Florence me pince le cœur. Sera-ce cette fois vraiment la fin de « l’épisode » ?