Mardi 15 août 2000, Nantes

« Who will been holle and kepe hym from seckenesse

And resist the strok of pestilence

Lat him… drynk good wyne, & holsom meetis take »[1]

Je suis passé devant le Flesselles ; sur la devanture, sont collées les rituelles imitations de première page de journaux inventant une vie incroyable au patron (avec notamment les plans d’un monstrueux complexe qui comprendrait tout le pâté de maison) : marque de fabrique de la maison. Mais cette fois-ci, il y a en plus deux petits trous percés dedans à hauteur des yeux, et qui invitent à jeter un œil à l’intérieur. On découvre alors, dans le café désert, deux grandes statues d’ours polaire en papier mâché peint, ainsi qu’une bouteille de vodka.

[1] John Lydgate, ‘A Doctrine for Pestilence’ (XVe siècle).