Sale journée. Pluie continue. Froid. Pas assez dormi. Mal travaillé. Sieste lourde tout habillé dans le lit. Trop enrayé pour aller au cours de yoga.
Puis soir au Cinématographe, pour la première de la série « Sound & Vision » : musique concrète et films censés s’en rapprocher. Ermold n’a pas voulu venir ; nous participons tout de même à la seconde édition en décembre… J’étais donc le seul vidéozonien : je me suis limité aux démonstrations de bonne camaraderie. Retrouvé la même bande qu’hier (Clément toujours le même, aussi chipoteur que moi[1]). Très bonne initiative que de vouloir faire découvrir la musique concrète — et écouter de la musique assis dans une salle plongée dans le noir est un type de spectacle intéressant, quoiqu’incongru au premier abord (on pense qu’il suffit d’écouter le disque chez soi : mais les conditions ne sont pas du tout les mêmes, ici on se rapproche des conditions du cinéma, et encore faut-il les avoir, les disques). Beaucoup aimé les morceaux d’électro-acoustique de Guy Reibel, François Bayle, et de Pierre Henry — une partie du Livre des morts égyptien. Les films choisis par Kinexperience m’ont moins convaincu, qu’ils aient paru datés (Henri Chomette), ou se soient trop dispersés (Brakhage).
[1] Peut-être avec un besoin plus grand de se mettre en valeur.