Toujours les mêmes problèmes de réveil : levé à onze heures dix pour mon rendez-vous à la demie avec le docteur Moreau (et j’ai réussi à n’avoir que cinq minutes de retard) ; comme hier où un appel de Matt m’a tiré du lit à midi alors que mon cours à la fac est à une heure… Impossible de me lever tôt maintenant ; c’est que je travaille tard, même si ça n’explique pas que je ne parvienne pas à tomber sous les huit heures de sommeil par nuit. En tout cas, j’ai écrit, sans brouillon, trente pages depuis le 28 octobre — mon record, vu le temps que je peux y consacrer, avec l’IUT, les cours à la fac, etc. (ça ne me fait pas pour autant être dans les temps : les chapitres ne cessent de se développer monstrueusement).
Également plutôt satisfait des cours à la fac ; ça me demande beaucoup de travail, mais j’ai l’impression que ça fonctionne. Les étudiants sont toujours aussi nombreux, il y en a même chaque fois six ou sept qui sont contraints d’écrire sur leurs genoux par manque de tables, et ils posent des questions. Je leur parle de choses difficiles, mais ça semble les intéresser — et pour moi, c’est aussi plus agréable, et vitalisant, que de parler de curiculum vitæ ou de note de synthèse.
En rentrant de mon rendez-vous, message d’Ermold, qui aimerait bien que je l’accompagne à Hérouville Saint-Clair ce weekend pour le festival de vidéo (« Ce n’est tout de même pas très long… Ça m’ennuie vraiment d’y aller tout seul… ») ; je préfère ne pas répondre tout de suite, mais je ne peux vraiment pas y aller ; c’est un service que je ne peux pas rendre en ce moment.