Lu « La méningite et son ombre » d’Horacio Quiroga, très belle et émouvante nouvelle d’amour. Je pense en envoyer une photocopie à Clément. Continuer la lecture
Archives mensuelles : mai 2022
Lundi 12 mai 1997
Hier soir, je n’arrivais encore pas à dormir ; je suis allé prendre une bière dans le réfrigérateur, et ne sachant trop que faire pour éviter l’ennui, Continuer la lecture
Dimanche 11 mai 1997
Je n’ai pas beaucoup dormi. Ce n’est pas que je me sois couché tard (je suis tout de même resté longtemps devant l’ordinateur à bricoler un rythme au sampler), Continuer la lecture
Vendredi 9 mai 1997 (il paraît que c’est la fête de « l’Europe » ; mais quelle Europe nous fait-on ?)
C’était mon dernier jour de cours ; pas mécontent que ce soit fini, même si ça clôt aussi mes chances de faire un peu mieux connaissance avec Continuer la lecture
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Où fuir ? Continuer la lecture
Pantalon noir de velours sans côtes, pull bleu vif et ciré jaune
Cet après-midi j’ai acheté des tennis.
Ensuite je suis allé glandouiller à la fac. Mais l’ambiance entre les étudiants était mauvaise et je me suis senti comme un chien dans un jeu de quilles, vu je n’ai strictement rien à faire là-bas. J’ai dix fois hésité à me casser, mais comme j’attendais plus ou moins Ermold, comme un con encore une fois demandeur, je suis resté (depuis la semaine dernière, on est plutôt réparés). J’y ai au moins gagné deux invitations pour aller voir des films projetés dans le cadre de l’expo Sarkis aux Beaux-Arts — quoique maintenant que j’écris ça ne m’intéresse plus ; je voudrais tellement disparaître, ne plus rien avoir à faire avec tout ça, avec tous ces gens, avec tout ce cirque absurde… Ermold une fois apparu m’a traîné boire un verre, et de fil en aiguille ça a duré toute la soirée. Au début ça allait, mais ensuite, est-ce Marie-Charlotte qui m’a refilé sa mauvaise humeur ? (on ne devrait jamais chercher à être gentil avec les gens, on devrait ne jamais s’occuper d’eux — pas de raison que leurs affaires déteignent sur nous) je n’arrivais plus à me sentir à ma place. Outre les deux sus-cités, il y avait son vieux copain Radulphe, Radulphe l’impénétrable, Adalard, toute la clique. J’étais complètement à côté. Et il a suffi de quelques bribes au sujet de *** pour achever de me miner. Elle a même fini par se pointer, et ça a été le prétexte pour partir enfin, ce que je voulais le faire depuis au moins une heure. Et pas une seule fois je ne l’ai regardée. Dehors Broerec m’a fait la remarque que son arrivée avait suffi à me faire quitter le bar ; pourquoi alors ai-je répondu non ? Comme je voudrais ne plus exister, n’avoir plus rien à assumer ! Me dissoudre. N’avoir même jamais existé… Où fuir ?
, charmante le 5 mai dans une robe de velours orangée
Reçu cet après-midi un message enjoué d’Hélène, la copine de Clément, sur ma boîte mail : ça m’a fait très plaisir ; elle y raconte des bêtises, des petites choses Continuer la lecture
Dimanche
Soirée avec Chepe, qui m’avait demandé il y a quelque temps de lire le mémoire qu’il rédige sur Pierre Reverdy ; je suis étonné de la qualité, sur la longueur Continuer la lecture
Samedi 3 avril ; chez Adeline, où on s’est invités avec armes et bagages
Incroyable naïveté de Paul parfois ; si c’était une fille, on dirait que c’est charmant.
Vendredi 2 mai
Aujourd’hui c’est mon anniversaire. Vingt-six ans, déjà…