Réveillé plusieurs fois dans la nuit par des gens qui se battaient et hurlaient comme des malades dans la rue ; des mecs ronds comme des queues de pelle, et super agressifs. Ils avaient l’air Continuer la lecture
Mardi 29 août 2000, Nantes
En fin d’après-midi au vernissage d’une exposition dans la galerie de Beaulieu ; je n’y serais jamais allé si Béatrice Masson ne m’avait pas fortement poussé hier : j’en ai un peu assez de ces trucs-là. De fait, j’aurais pu m’en dispenser. Continuer la lecture
Lundi, le lendemain
Réveillé tard, sans réveil, avec de la difficulté à entrer dans la journée. Lu assis sur les toilettes quelques pages d’un beau livre de Jim Harrison commencé hier soir dans le train. Pensé à Continuer la lecture
Dimanche 27 août 2000, de retour à Nantes
Trois jours à Paris avec Florence, où, mis à part vendredi après-midi où je me suis longuement promené seul puisqu’elle travaillait, nous avons été ensemble tout le temps — nous n’avons vu personne d’autre. Continuer la lecture
Jeudi 24 août 2000, Nantes
Passant devant La Mayenne, qui fait l’angle de la place du Change et du cours des Cinquante-Otages, j’ai vu Radulphe, qui prenait son petit-déjeuner plongé dans le Guide du routard des Pays de l’Est. Continuer la lecture
Mercredi 23 août 2000, depuis le fond de mon trou
La journée ne va pas être du tout productive. Cette nuit, j’en tenais une sévère ; comme rarement. Bu comme un cochon, de tout et n’importe quoi ; trop fumé. A y resonger, c’était une fête assez réussie. Continuer la lecture
Mardi 22 août 2000, Nantes
Déçu par la lecture de la suite de Ponge ; de nombreux textes du Parti-pris des choses me semblent d’une ennuyeuse banalité. Ponge est intéressant lorsqu’il décrit l’univers des petits employés, mais Continuer la lecture
Lundi 21 août 2000, Nantes
« Foutez comme des ânes débattés ; mais permettez-moi que je dise foutre ; je vous passe l’action, passez-moi le mot. Vous prononcez hardiment tuer, voler, trahir, et l’autre vous ne l’oseriez qu’entre les dents ! Est-ce que moins vous exhalez de ces prétendues impuretés en paroles, plus il vous en reste dans la pensée ? Et que vous a fait l’action génitale, si naturelle, si nécessaire et si juste, pour en exclure le signe de vos entretiens, et pour imaginer que votre bouche, vos yeux et vos oreilles en seraient souillés ? Il est bon que les expressions les moins usitées, les moins écrites, les mieux tues soient les mieux sues et les plus généralement connues ; aussi cela est ; aussi le mot futuo n’est-il pas moins familier que le mot pain ; nul âge ne l’ignore, nul idiome n’en est privé ! il a mille synonymes dans toutes les langues, il s’imprime en chacune sans être exprimé, sans voix, sans figure, et le sexe qui le fait le plus, a usage de le taire le plus. »
Je trouve ceci Continuer la lecture
Dimanche 20 août 2000, Nantes
Mail à Chepe. Il y a plusieurs jours que Joris m’a dit qu’il avait son adresse, mais c’est finalement par Catherine Doinel que je l’ai eue. Je sais qu’il est retourné vivre à Huesca avec sa mère ; pour le reste, pas d’information. Continuer la lecture
Samedi 19 août 2000, Nantes
Les nationalistes corses ne sont vraiment qu’une bande de sombres imbéciles à la limite du fascisme. Que cette poignée de gens puisse autant vampiriser l’actualité me scandalise (il faut les entendre proférer à longueur d’antenne Continuer la lecture