J’ai fait remarquer à Ermold que souvent, lorsque je tape au clavier, j’écris peur à la place de peut. t et r sont contigus ; mais on peut vouloir l’analyser aussi de toute autre façon.
Lundi 6 novembre, désert d’une urbanité sans répondant
Pas eu même le courage de raser ma barbe de cinq jours hier soir. Dancer in the dark avec Clément et Hélène au Katorza. Film très conceptuel : Continuer la lecture
Dimanche, à comater après le départ de Florence, et plus de deux heures au téléphone avec le baron (combien de fois n’ai-je pas voulu en finir dans l’un et l’autre cas ?)
Envie de vomir mon existence, tout ce que j’ai à l’intérieur. Cette médiocrité insondable ; cette absence totale Continuer la lecture
Samedi 4 novembre
Encore un week-end d’ivrognerie, après une semaine déjà pas mal chargée — où je n’ai tenu qu’à force de cigarettes et d’alcool (réussi à travailler à peu près honorablement, moins que si je menais une vie plus réglée). Continuer la lecture
Jeudi de matière fluide et claire (2 novembre)
Écrit deux pages hier, mais fort tard et en buvant beaucoup. Je creuse la fosse qui de tous temps, sans doute, m’était destinée. Il semble difficile que je sache arrêter ; et plus tard, s’il faut travailler en état de grande tension, Continuer la lecture
Lendemain, premier dimanche de la semaine.
Ermold trouve que les pages que je lui ai passées suintent un romantisme très adolescent. J’aurais préféré qu’il ait un autre jugement, mais il était attendu. Continuer la lecture
Mardi 31 octobre, appareiller
Nulle existence. Vie végétative, abreuvée par son ferment de destruction médiocre. Entonnoir dans la bouche. Les perspectives s’effacent aux murs édifiants de l’impuissance Continuer la lecture
Lundi 30 octobre 2000, Nantes
Vu Yi Yi d’Edward Yang. Cinéaste taiwanais beaucoup moins connu ici que Hou Hsiao-hsien ou Tsai Ming-liang, mais dont j’avais pu voir Mahjong il y a quelques années au festival des 3 Con ; également plus contemporain Continuer la lecture
Mardi 24 mai/octobre 2000, Nantes. Déménagement de l’Enfer
Il faut tout reprendre depuis les fondamentaux.
Lundi 23 octobre 2000, Nantes
Au concert de Jonathan Richman et Giant Sand avec Philippe. L’Olympic pas bondé pour une fois. Une drôle de salade américaine. Dans Giant Sand, la musique est très ancrée dans l’imaginaire américain Continuer la lecture