Passant devant La Mayenne, qui fait l’angle de la place du Change et du cours des Cinquante-Otages, j’ai vu Radulphe, qui prenait son petit-déjeuner plongé dans le Guide du routard des Pays de l’Est. Continuer la lecture
Mercredi 23 août 2000, depuis le fond de mon trou
La journée ne va pas être du tout productive. Cette nuit, j’en tenais une sévère ; comme rarement. Bu comme un cochon, de tout et n’importe quoi ; trop fumé. A y resonger, c’était une fête assez réussie. Continuer la lecture
Mardi 22 août 2000, Nantes
Déçu par la lecture de la suite de Ponge ; de nombreux textes du Parti-pris des choses me semblent d’une ennuyeuse banalité. Ponge est intéressant lorsqu’il décrit l’univers des petits employés, mais Continuer la lecture
Lundi 21 août 2000, Nantes
« Foutez comme des ânes débattés ; mais permettez-moi que je dise foutre ; je vous passe l’action, passez-moi le mot. Vous prononcez hardiment tuer, voler, trahir, et l’autre vous ne l’oseriez qu’entre les dents ! Est-ce que moins vous exhalez de ces prétendues impuretés en paroles, plus il vous en reste dans la pensée ? Et que vous a fait l’action génitale, si naturelle, si nécessaire et si juste, pour en exclure le signe de vos entretiens, et pour imaginer que votre bouche, vos yeux et vos oreilles en seraient souillés ? Il est bon que les expressions les moins usitées, les moins écrites, les mieux tues soient les mieux sues et les plus généralement connues ; aussi cela est ; aussi le mot futuo n’est-il pas moins familier que le mot pain ; nul âge ne l’ignore, nul idiome n’en est privé ! il a mille synonymes dans toutes les langues, il s’imprime en chacune sans être exprimé, sans voix, sans figure, et le sexe qui le fait le plus, a usage de le taire le plus. »
Je trouve ceci Continuer la lecture
Dimanche 20 août 2000, Nantes
Mail à Chepe. Il y a plusieurs jours que Joris m’a dit qu’il avait son adresse, mais c’est finalement par Catherine Doinel que je l’ai eue. Je sais qu’il est retourné vivre à Huesca avec sa mère ; pour le reste, pas d’information. Continuer la lecture
Samedi 19 août 2000, Nantes
Les nationalistes corses ne sont vraiment qu’une bande de sombres imbéciles à la limite du fascisme. Que cette poignée de gens puisse autant vampiriser l’actualité me scandalise (il faut les entendre proférer à longueur d’antenne Continuer la lecture
Vendredi 18 août 2000, Nantes
J’ai eu la plus grande peine à émerger ; hier soir, j’ai bu vraiment pas mal, seul devant mon ordinateur. Après avoir écrit ce qui précède, me resservant sans cesse des petits verres, j’ai continué longuement de prendre des notes sur la physique du Moyen Âge Continuer la lecture
Jeudi 17 août 2000, Nantes
Je vis sans cesse dans la peur et les clichés. Peur de ne pas être à la hauteur, qui me freine à mort pour ma thèse parce que je crains que ce soit nul (pas du niveau requis du moins) et donc peur de rencontrer Continuer la lecture
Mercredi 16 août 2000, Nantes
Je ne sais pas pourquoi, réveillé tôt, et levé après le journal de sept heures. Lu deux heures d’un bouquin italien sur les philosophes et les machines au début de l’époque moderne, que j’avais commencé hier soir Continuer la lecture
Mardi 15 août 2000, Nantes
« Who will been holle and kepe hym from seckenesse
And resist the strok of pestilence Continuer la lecture